Restee inconnue au plan international pendant les cinquante premieres annees de sa carriere, en fait jusqu’a la consecration que representa la creation de Jenufa au Metropolitan Opera de New York le 6 decembre 1924, l’œuvre de Leos Janacek commence seulement a etre appreciee dans son contexte specifique, rude heritiere d’une culture morave dont le compositeur a ete un temps le seul chantre et revelateur... comme le soulignait Milan Kundera1, un demi-siecle plus tard. Les partitions, meme les plus connues, n’ont que lentement livre leurs secrets, de nombreuses variantes existant pour la plupart d’entre elles, car, jusqu’a la fin de sa vie, leur auteur a tenu a les faire progresser avec lui-meme, a aller jusqu’au bout de sa propre verite. Elles revelent un style personnel et une poetique nouvelle qui se distingue de celle des musiques contemporaines europeenne, slave et meme tcheque... Mais de quelle « modernite » s’agit-il ? De par sa date de naissance, Janacek etait l’exact contemporain de Catalani et de Humperdinck, mais l’aine de quatre ans de Puccini, de six de Mahler et Charpentier, huit de Debussy, dix de Richard Strauss, vingt de Schonberg.
Dans les brumes. 15’05
1-4. Quatre pieces pour piano
sonate pour piano en mi bemol mineur i.x.1905, « scene De rue » 13’55
5. Pressentiments
6. La mort
sur un sentier broussailleux, efface par le temps..., cycle De pieces pour piano. 37’02
1er cahier :
7. Nos soirees
8. Une feuille balayee par le vent
9. Partons ensemble
10. La vierge de Frydek
11. Elles bavardent comme des pies
12. Sans paroles
13. Bonne nuit
14. Angoisse
15. En larmes
16. Le cheveche ne s’est pas envolee
2e cahier :
17. Andante
18. Allegretto
Paralipomena :
19. i. piu mosso
20. ii. Allegro
21. iii. vivo
22. souvenir
23-30. variations pour ZDenka
Thema con variazioni en si bemol majeur
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