Constance HELLER, Mezzo Soprano
Gerold HUBER, piano
Mélodies sur des textes de Carmen Sylva, Gottfried Keller, Emil Rudolf Osman, Joseph Karl Benedikt Freiherr von Eichendorf and Johann Wolfgang von Goethe.
PREMIER ENREGISTREMENT MONDIAL
En tant que compositeur Hans Sommer a émergé avec des chansons et surtout avec ses opéras. Cependant, on a facilement négligé la qualité de ses œuvres et sa contribution au développement de l'opéra après Wagner.
Les chansons les plus chantées ont peu à peu disparu du répertoire des chanteurs à travers la limite temporelle des poèmes choisis; Hans Sommer a écrit ses contributions les plus importantes à la chanson d'art à une époque où sa bonne étoile avait disparu et où il manquait de protagonistes. En effet, Sommer ayant publié ses opéras et des parties de ses chansons en auto-édition, et l'éditeur Litolff, qui avait publié au moins la moitié du total d'environ 300 chansons de Hans Sommer, ayant été dissous en 1940, il ne se trouva pas un éditeur pour assurer la reprise des œuvres de Hans Sommer.
Les compositions finales de Sommer, centrées principalement sur les textes de Goethe, servent (intentionnellement ou non) de message à la postérité, prônant un état d'esprit qui, tout au long de sa vie, trouve son origine dans Naturphilosophie, une approche philosophique de la nature qui fleurit dans les territoires de langue allemande au début du 19ème siècle. La sélection de textes témoigne en outre éloquemment de la solitude de Sommer dans ses dernières années et de l'inébranlable «optimisme d'un idéaliste incorrigible».
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